Pensez au nombre de fois que vous posez une question aux participants ou que vous leur donnez des instructions, verbales ou écrites. Quand on communique, plus le texte est long, plus il y a d’information à assimiler. Et parfois, certains mots ne sont pas nécessaires pour expliquer un point.
Comparez les deux tâches ci-dessous données dans le cadre d’une formation technique. La deuxième version de la tâche (à droite) est rédigée en langage clair. L’élimination de mots superflus et l’utilisation de mots plus précis permettent de rendre la description de la tâche plus courte et plus facile à lire.
Pour les apprentis qui ont du mal à lire, le recours à un langage clair permet de diminuer le niveau de complexité de la tâche de lecture, sans toutefois modifier le niveau de complexité de la tâche elle-même, y compris les calculs nécessaires.
Quelques mots bien placés peuvent mieux exprimer un point qu’une longue explication. Dans l’exemple qui suit, les étapes sont numérotées et surlignées en gras. Les énoncés comportant une instruction commencent par un verbe. Ils sont courts et précis. Par exemple : « Calculez les déductions totales ».
Dans l’exemple ci-dessus, la rubrique « Remarque » contient des renseignements précis. L’utilisation du même titre « Remarque » chaque fois que vous voulez préciser un élément d’information particulier montre aux apprentis à repérer ce titre lorsqu’ils cherchent un type d’information.
Par exemple, « capacité nette = capacité brute – déductions » est plus facile à lire que « calculez la capacité nette en soustrayant les déductions de la capacité brute ».
Pour vérifier si vous avez recours à un langage clair, supprimez un ou plusieurs mots dans la phrase. Si le sens de celle-ci ne change pas, c’est que vous pouvez utiliser une phrase plus courte. L’utilisation du langage clair est un moyen de donner des instructions claires.